Si l’on considère que la smart city est un concept visant à se doter d’outils d’information et de communication pour améliorer la qualité de service urbain ou réduire leurs coûts, en un mot rendre l’action publique plus efficiente, alors oui la maquette numérique est l’outil indispensable dont devront se doter tous les acteurs publics.
Un outil d’aide à la décision aussi performant qui évolue en temps réel grâce aux données que vous avez-vous-même choisi d’intégrer, c’est formidable ! J’y vois déjà une meilleure compréhension des projets, entre promoteurs, aménageurs et collectivités. Ce gain de temps considérable se traduit également par des économies d’échelle non-négligeables, d’autant plus dans ces temps contraints budgétairement.
Cela permet aussi pour les décisionnaires de partager une vision programmative des aménagements urbains avec les habitants, chacun peut comprendre ainsi en fonction des évolutions des données recueillies, les nécessaires adaptations des projets envisagés. Deux exemples concrets me viennent à l’esprit : le réchauffement climatique, sujet dont nous nous sommes saisi dès la conception du nouveau quartier Jean Zay et notre volonté d’offrir des espaces de pleine terre et piétons pour ses futurs habitants. Pour Antonypole, le développement du télétravail suite à la pandémie va nécessairement modifier les modes de vie des habitants : circulation pendulaire, consommation… Notre action politique est d’autant plus efficace : notre intuition de ce que seront les futurs besoins des populations se nourrit désormais d’un outil numérique qui mesure factuellement en temps réel les évolutions sociétales. Et là, nous sommes dans la véritable ville intelligente : celle qui se dote d’outils technologiques qui permettent de conduire des politiques publiques au service des habitants, dans des coûts maîtrisés.